Je suis

un vrai bordélique, mais ça on le savait déjà.

Du coup, arrivé au niènième post, je quem'aperçoisje que je n'ai rien, mais alors, là, absolument rien, mais alors, là, pas du tout, même pas le début de (*) pas une seule fois, même en sous-entendu, bon, OK, j'arrête

jamais parlé de Jorn Riel. Ce qui montre à quel point c'est n'importe quoi ici.

Jorn Riel est un écrivain Danois, qui a vécu au Groenland, pendant seize ans, au milieu de trappeurs, recrutés de façons diverses, et chargés par le gouvernement danois de maintenir une présence stratégique sur ces terres de la plus haute importance... mettons stratégique. D'un univers dont l'une des vertus semble être la capacité à devenir noir, et aussi peu peuplé que possible pendant de longs mois, et donc idéal pour la flemme, la ripaille, la bibine, et la parlotte, (**), il a ramené des livres qui comptent parmi les plus extraordinaires, de drôlerie, de poésie, et d'humanité, qui soient. C'est âpre, sans concession pour l'humanité en général, et la civilisation moderne en particulier, et c'est incroyablement attachant. Quand je lis Jorn Riel, j'ai le même plaisir que me procure Tolkien. Il a créé des légendes, que ses lecteurs ses ressassent entre eux, comme les trappeurs se ressassent les mêmes histoires au fond de leurs cabanes.

La série des Racontars est à mon avis, la meilleure.

(*) arrête, tu nous les brises.

(**) et où donc, la femme devient idéale, puisque absente