Confession
J'ai été infidèle à Arte ces derniers jours. Je cherchais du travail, et donc trains, metros, reunions.. Bref, comme dirait Gamin, c'est des excuses, et même valables, elles sont tristes.
Je suis repassé sur Arte, donc, et en prendre une grande giclée, une grande vague, ça fait toujours autant de bien.
Le post du 9 Février 2005 m'a fait frissonner. Sur un thème banal, et éternel, il y avait ... la touche de classe.
J'ai failli l'envoyer à quelqu'un, que je connais, comme un cadeau. Les cadeaux, on ne sait jamais comment ça sera ouvert. C'est resté dans le blog, au chaud.
Ce texte, dans son intégralité, avec sa présentation, son visuel, son existence, m'a fait penser à un de ces trucs mythiques, comme la Bible, ou les mémoires de Marco Polo, que tout le monde cite et personne ou presque ne connait. La Prose du Transsibérien. Lisez la, telle que Blaise Cendrars l'a écrite, voulue, sentie, vécue, et telle qu'il la lisait. Lisez la d'une traite, sans interruption.